L’accord sur le contrat de génération dans le BTP (Bâtiment et Travaux Publics) vient d’être étendu et permet aux entreprises de 50 à 299 salariés d’accéder à une aide financière sans signer d’accord d’entreprise ou de plan d’action à ce propos.
Parmi les mesures phares de ce contrat de génération, on peut noter l’objectif global de 10% de recrutement de jeunes en CDI, dans un délai de trois ans. Cet objectif concerne les jeunes âgés de moins de 26 ans, ainsi que les travailleurs handicapés âgés de moins de 30 ans. Pour atteindre leur but, les signataires tablent sur l’implication des entreprises pour faire la promotion des métiers et des filières de formation du BTP. Le développement de partenariats avec des écoles formant aux métiers de la profession est également une piste à suivre.
Par ailleurs, chaque jeune embauché dans le cadre d’un contrat de génération dans le BTP sera rattaché à un « référent », désigné parmi les salariés volontaires issus soit de l’Ordre des tuteurs des travaux publics, soit parmi les maîtres d’apprentissage confirmés dans le bâtiment. Ils auront pour objectif de faciliter l’accueil et l’intégration du jeune embauché, en veillant à ce que celui-ci s’adapte bien à l’entreprise et à ses codes.
Avec ce contrat de génération, les signataires s’engagent aussi à maintenir à 21% le taux d’emploi actuel des salariés du BTP âgés de 50 ans et plus. Pour les salariés âgés de plus de 55 ans, les perspectives sur trois ans sont de voir augmenter leur nombre d’1%.
Enfin, l’amélioration des conditions de travail est aussi à l’ordre du jour, avec l’espoir d’alléger les risques d’usure professionnelle due à la pénibilité, aux impératifs de production et à l’évolution des capacités des salariés.