Les futurs ingénieurs font partie des étudiants ayant le moins de souci à se faire concernant leur insertion dans le monde du travail. Malgré un contexte économique morose qui perdure, ils demeurent très plébiscités par les entreprises.
- Les futurs ingénieurs, bien positionnés sur le marché du travail
Selon les indicateurs de la Dares, le taux de chômage chez les ingénieurs s’élevait à 6% en 2014. Un chiffre relativement satisfaisant au vu de l’actuel état du marché de l’emploi et qui devrait rassurer les futurs ingénieurs en passe de terminer leur cursus.
D’autres chiffres, issus d’un sondage réalisé par la Conférence des grandes écoles (CGE) et la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI) et mené auprès de 20 425 jeunes diplômés de grandes écoles en 2014 devraient également rassurer les futurs ingénieurs. Celui-ci indique notamment que 63,4% des étudiants interrogés ont déclaré être en activité professionnelle au premier trimestre 2015. 15 mois après la sorte de l’école, ce chiffre atteindrait même 80%.
- Vers quels secteurs se tourner et quels parcours d’études emprunter ?
Les futurs ingénieurs ont tout intérêt à se tourner vers le secteur des énergies renouvelables pour trouver un emploi. En effet, la transition énergétique en cours dans les pays développés offre de nombreuses opportunités d’emplois aux ingénieurs.
Plus classiques, les domaines du transport (la SNCF recherche notamment des ingénieurs d’études et des ingénieurs en génie civil, ainsi que des techniciens supérieurs en essais et mesures, maintenance et qualité), de l’aéronautique et de l’informatique sont également demandeurs. À noter que le recrutement dans certains secteurs s’avère parfois complexe pour les entreprises, concernant les services informatiques et les logiciels notamment. En cause, une difficulté à trouver des profils adaptés et un turn over important. Trouver des ingénieurs dans le domaine de la mécanique s’avère également complexe.
Pour ce qui est de l’accès au marché de l’emploi, l’alternance semble être une voie plébiscitée par les entreprises. Ce dispositif est intéressant pour ces dernières qui peuvent former les étudiants, disposant fréquemment d’une formation généraliste, à leurs techniques de travail internes. Pour les étudiants, c’est l’assurance d’assimiler une expérience professionnelle plus significative qu’un stage et de mettre un pied dans le monde du travail ; sans compter que l’alternance est souvent la voie royale pour obtenir un contrat à durée indéterminée dès la sortie de l’école. Selon l’Apec, en 2014, ils étaient environ 40 % à recevoir une proposition d’embauche à l’issue de leur alternance, contre 29% pour ceux ayant effectué un stage.
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