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Tout d’abord interrogés sur leur épanouissement professionnel, les soignants expriment clairement un mal être. Les critères les moins bien notés sont les perspectives d’évolution, le salaire et les conditions de travail. Même s’ils dépassent difficilement la moyenne, les deux critères les plus positifs aux yeux des soignants sont le travail en équipe et le planning.
Reconversion ou formation : un fort désir de changement
Si 36 % des répondants disent avoir déjà un ressenti négatif avant la crise, pour plus de 1 soignant sur 2, la crise sanitaire a eu un impact négatif sur leur épanouissement. Ainsi ils sont 92 % à vouloir :
- Changer totalement d’orientation professionnelle en quittant le secteur de la santé, pour 42 % d’entre eux.
- Changer de voie au sein même du secteur de la santé, pour 58 % d’entre eux ; dans le détail : reprendre une formation qualifiante (34 %), changer de secteur d’activité (14 %), changer de service intra-hospitalier (6 %).
« Ce sont les plus jeunes, entre 19-25 ans qui souhaitent avant tout reprendre une formation qualifiante dans un métier de la santé, pour 40 % d’entre eux. » commente Aurore TOULLEC, Manager Fed Santé. « Un chiffre significatif, qui montre que les interrogations sur leur avenir professionnel touchent les soignants à peine sortis d’étude. Et la reprise d’études n’est pas réservée aux plus jeunes, puisqu’il s’agit là du projet de reconversion le plus plébiscité par les soignants de plus de 55 ans. » ajoute-t-elle.
Pourquoi changer ?
En changeant de carrière, les professionnels interrogés expriment des objectifs de nature différente, ils recherchent :
- un meilleur équilibre vie privée / vie professionnelle (42 %)
- moins de stress (26%)
- une meilleure rémunération (19 %)
- une vocation (13 %)
Changer pour quel secteur ?
C’est le secteur de la santé au travail qui semble le plus attractif. Un tiers des répondants (34 %) l’ont mentionné. Offrant des conditions de travail moins difficiles, la santé au travail s’est également beaucoup développée avec la crise sanitaire. C’est ensuite les entreprises pharmaceutiques, à 25 %, puis les lieux de vie, à 17 %, qui sont les plus demandés.
Pour les candidats à la reconversion :
- 70 % en sont encore à l’étape de réflexion
- seuls 3 % ont sauté le pas
- 27 % sont en train de le mettre en œuvre
Beaucoup d’entre eux (65 %) ont rencontré des difficultés, principalement du fait d’un manque de moyens financiers (60 %).
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