Manager de transition en Afrique : quelles différences pour le métier ?
Le manager de transition est à la disposition des entreprises pour une durée déterminée, afin de les aider à réussir leur projet, et les accompagner dans leur phase d’évolution. Toutefois, l’exercice du métier en Afrique requiert des profils spécifiques et présente quelques différences.
Une expérience solide
Si une expertise pointue et une expérience professionnelle sont nécessaires dans le métier, une connaissance aiguisée du continent africain et une expérience supplémentaire sur le territoire sont également exigées. Ce type de profil explique ainsi pourquoi de nombreux managers de transition sont essentiellement des quinquagénaires. De plus, le métier requiert de la patience, un excellent relationnel, ainsi qu’une grande disponibilité.
Parmi les contrats proposés, tous les cas sont possibles : CDD, intérim, portage salarial ou indépendant. La rémunération est, elle, équivalente à celle des expatriés classiques.
Une durée de mission allongée
La durée des missions réalisées en Afrique est souvent plus longue qu’en Europe. La raison ? Une charge de travail et des missions plus complexes du fait des lourdeurs administratives, du manque d’infrastructures et des nombreux imprévus à gérer. Si la durée classique est généralement de douze mois, il n’est pas rare de voir cette dernière rallongée de quelques mois, voire de quelques années.
Afrique, Europe : des missions équivalentes
Direction générale, finances, ressources humaines, direction industrielle ; dans les mines, les télécoms, ou l’agroalimentaire : tous les secteurs recherchent des managers de transition pour des fonctions variées. Toutefois, la plupart des missions s’effectuent auprès d’entreprises anglo-saxonnes ou françaises, et encore peu pour les firmes locales.
Quel accueil pour les managers de transition en Afrique ?
Dans un contexte « d’africanisation » des postes de direction au sein de groupes français et internationaux, l’intervention des managers de transition venus d’Europe est parfois regardée d’un mauvais œil. Toutefois, le manque d’expérience au sein d’entreprises étrangères des managers de transition africains explique leur manque de sollicitation, malgré leur solide formation. La solution : être capable de passer le relais aux jeunes cadres africains. Une mission dont l’aspect humain est très apprécié par les managers de transition français.
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