Métiers du digital : de la polyvalence à la spécialisation
Se spécialiser dans les métiers du digital est le simple résultat de l’évolution de ce secteur. Depuis plusieurs années maintenant, les observations menées vont dans ce sens. C’est le cas, par exemple, d’une étude de l’IAB (Interactive Advertising Bureau). Déjà en 2016, le constat était tiré : les compétences liées au marketing ou à la communication au sein du digital étaient vouées à devenir des emplois à part entière.
Plus clairement, prenons l’exemple d’un développeur web. Il y a de cela quelques années, au sein d’une entreprise, le webmaster possédait des compétences variées telles que le développement, la communication, ou encore le design. Des profils polyvalents qui n’ont plus lieu d’être avec l’essor du digital.
Certes, un employé – ou un candidat - maîtrisant plusieurs compétences demeure un profil intéressant. Mais être touche-à-tout ne permet pas d’être expert dans tous les domaines. C’est pourquoi de nouveaux métiers du digital sont apparus - data scientist, chief data officer, traffic manager, par exemple - impliquant des compétences plus précises. Avec une nécessité pour les nouveaux candidats de se spécialiser et de démontrer des connaissances techniques.
Pour l’entreprise, ces spécialisations répondent à des exigences dans des secteurs proches mais pourtant variés, parfois au sein même de leur seul site Internet. Une entreprise peut ainsi être en quête de profils très précis pour des postes dans la programmation, la communication ou encore le marketing et le e-business.
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Comment se spécialiser dans les métiers du digital ?
Se spécialiser dans les métiers du digital passe par une formation pour les profils les plus débutants, mais pas seulement. Évidemment, un diplôme de niveau Bac +3 ou Bac +5 reste toujours un avantage au moment du recrutement. Mais cette formation ne fait pas tout. Le candidat à un métier du digital doit, d’une part, faire preuve de compétences que l’on peut qualifier de « non-techniques » : celles appartenant au « savoir-être ». Par exemple, être capable de travailler en équipe mais aussi en autonomie, faire preuve d’un bon sens du relationnel, se montrer force de proposition. Ou encore pouvoir mener à bien différents projets : les organiser, les animer, les coordonner.
D’autre part, l’expérience est un élément clef de la spécialisation dans les métiers digitaux. Rien ne remplace les heures passées sur le terrain à apprendre, se perfectionner. Pour les profils les plus débutants, cela peut s’avérer problématique. C’est pourquoi il est préférable – dans la mesure du possible – de se tourner vers l’alternance plutôt que vers des formations courtes. Un très bon moyen pour quelqu’un en tout début de carrière de développer son expertise tout en mettant en place et en gérant des projets.
Selon l’étude de l’IAB, la spécialisation des métiers du digital entraîne les entreprises vers des professions de plus en plus hybrides. Cette volonté d’hyperspécialisation devrait conduire à l’émergence de profils très polyvalents, pouvant faire le lien entre différents postes hyperspécialisés. Cela a pour conséquence la disparition de certains métiers du digital – comme les webmasters par exemple – au profit de certains de plus en plus spécialisés : responsables SEO/SMO, responsables e-reputation, intégrateurs, etc.
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