Une étude menée par une équipe de chercheurs du London Offices, publiée par Daily Mail, a permis d’en apprendre davantage sur le déroulement des journées des salariés, et plus précisément sur leur productivité etleur
efficacité au travail. La journée type d’un salarié alterne entre moments de travail intenses et périodes durant lesquelles la concentration flanche sévèrement.L’étude révèle qu’au cours de la matinée, un premier pic de productivité au travail est atteint aux alentours de 10h26. En milieu de matinée, les salariés ont eu tout le temps nécessaire pour se réveiller, se mettre en condition et la plupart auront déjà répondu à leurs mails et planifié leur journée de travail. Cette période d’efficacité au travail tend à prendre fin peu après 11h, lorsque les salariés éprouvent les premiers signes de la faim. L’esprit est alors partiellement occupé par des pensées concernant leur futur repas de midi et ses modalités pratiques.
L’après-midi présente également quelques temps d’activité moins dynamique. La période suivant la fin du repas est particulièrement délicate pour les salariés qui entament une phase de digestion et subissent parfois une légère fatigue. Durant cette période, il n’est pas rare qu’ils surfent sur les réseaux sociaux entre deux tâches. 14h55 est généralement l’heure la moins productive de l’après-midi.
Selon l’étude du London Office, un regain de productivité au travail se fait sentir vers 16h16 en moyenne. Ce dynamisme n’est pas désintéressé car les salariés souhaitent finir au plus tôt les tâches prévues en début de journée afin de ne pas retarder leur départ du lieu de travail.
Pour pallier ces moments d’inactivité et maximiser l’efficacité des salariés au travail, Michael Davies, de London Offices.com, recommande de privilégier les courtes pauses de cinq minutes plutôt que d’alterner les extrêmes. Ces pauses peuvent prendre différentes formes comme « prendre une tasse de café », « se dégourdir les jambes » ou encore « aller jusqu’à la fontaine à eau ».