Recherches d’emploi, recrutement, expérience candidat, management, semaine de 4 jours, environnement de travail et formation…

2 600 candidats interrogés par Fed Group, premier groupe français indépendant en recrutement temporaire et permanent, livrent leur vision, leurs besoins et souhaits à travers cette étude inédite. C’est en effet la première fois que Fed Group, fort de ses 11 cabinets de recrutement spécialisé, mène une enquête aussi vaste auprès de ses candidats pour comprendre les évolutions du marché du travail.

L’étude propose une double lecture : une cartographie globale des pratiques de travail et une analyse affinée par secteur d'activité couvert par Fed Group : Assistanat, BTP et Immobilier, Finance, Ressources Humaines, Industrie et Ingénierie, IT, Juridique, Marketing / Communication / Commerce, Médical et paramédical, Supply Chain. Des enseignements riches pour les entreprises et les recruteurs.

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La recherche de sens et d’équilibre : LE critère n°1 pour postuler !

Pour choisir leur futur poste, le critère le plus important fait l’unanimité entre les candidats, tous secteurs confondus : les candidats postulent à une offre d’emploi si et seulement si le poste et les missions proposés ont du sens pour eux. Ce sont les professionnels du BTP et de l'immobilier qui y accordent une attention particulière, pour 86 % d’entre eux.

La localisation de l’entreprise est tout aussi importante car ils la placent tous en deuxième position : 68 % des professionnels de l’assistanat et de la supply chain, 67 % des professionnels des ressources humaines, de l’industrie et de l’ingénierie, ou encore 65 % des candidats en finance. Seule exception : les professionnels de l’IT, sont 62 % à placer en 2ème position le fait que le poste offre des conditions flexibles (télétravail, horaires aménagés).

Bien logiquement, l’absence d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est le principal NO-GO de la plupart des candidats. Le temps de trajet et l’impossibilité de télétravailler sont également cités.

Interrogés sur la semaine de 4 jours, très rares sont ceux qui en bénéficient (6 %) alors même qu’ils sont 81 % à la souhaiter. Les heureux élus attestent de ses bénéfices : meilleure productivité, meilleure équilibre vie pro / vie perso et gain de temps. À ce jour, des expérimentations sont en cours en France auprès de quelques TPE et PME ou encore collectivités et administrations publiques.

Hybridation du travail : un grand ‘oui’ mais comment ?

Le monde du travail a vécu depuis 2020 une transformation historique et le doute n’est plus permis : le travail est devenu hybride. Aujourd’hui 74 % des répondants imaginent leur futur poste avec 50 % de présentiel et 50 % de télétravail (82 % ont actuellement la possibilité de télétravailler).. Mais quels sont les nouveaux défis auxquels devront faire face les organisations pour assimiler les changements induits par cette hybridation ?

Selon les candidats interrogés, pour fonctionner, le télétravail doit absolument garantir le sentiment d’appartenance à l’entreprise et maintenir une certaine cohésion d’équipe (60 % d’entre eux). Cette volonté est particulièrement élevée chez les professionnels du marketing/communication/commerce car 68 % ont placé ce critère en première position.

Deuxième défi identifié : l’accompagnement des équipes à distance, notamment pendant les moments difficiles. En revanche, près de la moitié des professionnels du juridique, placent plutôt leurs attentes dans la réussite de l’intégration des nouvelles recrues. Ce nouveau défi a également été cité par les professionnels de la finance, des ressources humaines, de l’IT et de la supply chain, mais en troisième position.

Savoir identifier quand un collaborateur a besoin d’accompagnement et de soutien est cité comme troisième défi pour les collaborateurs des secteurs de l’assistanat, de l’industrie et de l’ingénierie, du juridique et du marketing/communication/commerce. Au contraire, ceux évoluant dans le BTP et l'immobilier et le médical pensent plutôt que le défi du travail hybride réside dans la réussite du lancement de nouveaux projets en impliquant l'ensemble de l'équipe.

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Le besoin de se rencontrer demeure bien présent

Malgré ce mouvement vers plus de travail hybride, le présentiel reste apprécié : 60 % des collaborateurs estiment que c’est un bon moyen pour créer du lien et avoir des moments plus informels entre collègues !

En termes d’expérience de recrutement ou de formation, les candidats continuent à valoriser les “vraies” rencontres, sans écran interposé. Les échanges humains sont toujours primordiaux et la plupart des répondants (près de 78 % en moyenne) choisissent les entretiens physiques comme meilleure expérience de recrutement. Même constat pour les formations, préférées en présentiel pour 73 % des répondants tous secteurs confondus, qui les classent en 1ère position. Du côté des candidats de l’assistanat, du BTP et de l'immobilier, de la finance et de la supply chain, ils aimeraient davantage expérimenter le speed recruiting (autrement appelé job dating) ; tandis que les candidats des ressources humaines, de l’IT, du juridique, du marketing/communication/commerce et du médical, seraient plutôt tentés par les serious games.

Malgré tout, les entretiens comme les formations en visio, ont également la cote (2e place du podium pour chacun d’eux), surtout chez les professionnels de l’IT et du marketing.

Le management doit faire sa révolution

Côté management et sans surprise : exit les managers qui ne communiquent pas, qui ne fixent pas d’objectifs réalistes ou qui ne prennent pas leurs responsabilités ! Les collaborateurs veulent avant tout des managers à l’écoute, disponibles et qui montrent qu’ils ont confiance en leurs équipes. En moyenne, 80 % d’entre eux privilégient cette relation peu importe le secteur d’activité représenté. La communication/la participation ainsi que l’autonomie arrivent en deuxième et troisième position du sondage. À noter que les talents des secteurs de l’industrie et de l’ingénierie et du marketing/communication/commerce accordent une importance toute particulière à la mise en place d’objectifs clairs et réalistes. Ils sont respectivement 52 % et 48 % à l’avoir placé en 3ème position du sondage.

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« Avec cette étude, nous avons souhaité donner la parole aux candidats sur des sujets que nous savons clés, en tant que recruteurs. L’objectif était aussi de transmettre aux entreprises les préoccupations et les interrogations entendues chaque jour lors de nos rencontres avec les candidats. L’idée étant d’accompagner nos clients dans leurs rencontres avec leurs futurs collaborateurs en les aidant à adapter leur expérience candidat aux réalités de 2024. »

explique Alexandre TAMAGNAUD, fondateur de Fed Group.