Le secteur de la logistique, tout comme le secteur des transports, se modernise pour s’adapter à son époque, en termes d’écologie, d’éthique et de rapidité de service. Comptant déjà 800 000 salariés, le domaine logistique échappe à la crise et continue de proposer de nouveaux postes. Si la main d’œuvre tient une place importante, le secteur relève de plus en plus le niveau de ses recrutements, et tente de séduire les jeunes diplômés.
Secteur logistique : des métiers en plein bouleversement
À la croisée de plusieurs compétences, les métiers de la logistique font le pont entre la production et la distribution, gérant les opérations de stockage, le traitement des commandes, l’emballage, l’étude des moyens de transports à préconiser, l’expédition ou encore l’organisation du trajet.
Le développement du e-commerce et l’expansion galopante du commerce international ont largement contribué à stimuler le développement de cette branche professionnelle. L’apparition de nouveaux outils informatiques, à l’image des progiciels de gestion intégrée, la géolocalisation, l’identification par radiofréquence RFID et NFC, ont redéfini le traçage des produits, la gestion des stocks à l’aide des QR codes ou des robots de palettisation, entre autres.
La « révolution » du secteur logistique n’est pas terminée et requiert une main d’œuvre importante. Pour preuve, le recrutement toujours accru dans l’industrie alimentaire, l’automobile, les industries chimiques et plastiques, ainsi que chez les transporteurs routiers qui portent souvent, désormais, la casquette de prestataire.
Les métiers de la logistique se développent
Toute une palette de professionnels collabore dans le secteur de la logistique. Les ingénieurs et directeurs logistiques, également appelés « managers supply chain », représentent 9 % des effectifs. Ils sont chargés de coordonner l’ensemble de la chaîne logistique, des opérateurs aux responsables d’entrepôt, en passant par les préparateurs de commandes, les caristes ou encore les gestionnaires de stock. Autour de cette colonne vertébrale gravitent les acheteurs, les responsables d’approvisionnement, les chargés de planning transport, les responsables de flotte ainsi que les affréteurs.
Les formations permettant d’accéder aux métiers de la logistique évoluent au rythme des progrès techniques et informatiques effectués. Le niveau de qualification pour intégrer le secteur est ainsi passé du Bac pro au Bac +2/+3 pour les techniciens. Une licence professionnelle, ainsi que certains BTS et DUT sont également préconisés :
- BTS transport et prestations logistiques ;
- DUT gestion logistique et transport ;
- DUT qualité, logistique industrielle et organisation (option organisation et gestion des flux ou option métrologie et gestion de la qualité).
À Bac +5, une dizaine d’école d’ingénieurs et une trentaine d’écoles de commerce prodiguent des formations de cadre en logistique internationale. Des qualités de management sont souvent recherchées auprès des jeunes diplômés, qui seront la plupart du temps amenés à encadrer des équipes.
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Pour aller plus loin :
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