Les délais de livraison doivent sans cesse être améliorés pour proposer un service toujours plus fiable et rapide aux clients. À l’heure du e-commerce, les commandes sur Internet explosent, contraignant le secteur logistique à innover en permanence, pour satisfaire de plus en plus de consommateurs en un minimum de temps.
Délais de livraison : des chiffres encourageants
La Fevad (Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance) a publié en septembre dernier les résultats de l’observatoire de la logistique e-commerce. En moyenne, le délai de livraison s’établit à 1,6 jour ouvré, et à 5,4 jours calendaires pour le click-to-possession (délai entre la validation de la commande en ligne et la réception du colis).
Des résultats variables en fonction des modes d’envoi, des destinations et des zones de livraison. Pour le click-to-possession, le délai est de 3,3 jours en point relais express, et de 17,1 jours pour des colis volumineux. L’attente passe de 4,6 jours dans le Finistère à 7,1 jours dans le Tarn-et-Garonne. Les délais de livraison évoluent aussi en fonction du produit livré : comptez 3,9 jours pour le textile, et 11,9 jours pour du mobilier par exemple.
Les délais de livraison en jours ouvrés sont aussi variables, passant de un jour en point relais express à une semaine pour le volumineux. Les marchands expédiant plus d’un million de colis par an observent des délais de 1,4 jour, tandis que ceux qui en envoient moins de 50 000 par an passent à 2,8 jours de délais.
Multiplier les solutions pour améliorer ces délais
Pour satisfaire les consommateurs et leur proposer une attente toujours plus réduite, le secteur logistique explore de nombreuses pistes. Les commandes se font de plus en plus nombreuses, congestionnant le trafic, et des solutions doivent être trouvées pour optimiser ces délais de livraison sans paralyser la circulation.
Certaines entreprises se penchent déjà sur la livraison par drones, comme la Poste ou Amazon par exemple, pour désencombrer les routes sans solliciter de livreurs. D’autres entreprises réfléchissent à d’autres solutions, entre autres en s’appuyant sur les piétons pour effectuer le « dernier kilomètre » du transport de marchandises en ville. À l’initiative de la start-up française Stuart, étudiants, auto-entrepreneurs, chômeurs, retraités, seront bientôt mis à contribution pour réaliser de brèves courses pour des particuliers et des entreprises. Un système de géolocalisation par smartphone permettra de trouver une livraison à effectuer proche de leur position pour un gain de temps et d’argent considérable, pour les entreprises comme pour les clients. De leur côté, les livreurs occasionnels percevront une rémunération calculée en fonction de la distance parcourue et de leur éventuel temps d’attente pour récupérer le colis.
Une solution non polluante, à la fois satisfaisante pour les entreprises qui s’épargnent la gestion d’une étape de la livraison et pour les clients qui gagnent en rapidité concernant les délais de livraison. Fleuristes, traiteurs, cosmétiques, santé, prêt-à-porter, matériel informatique : le concept pourrait-il s’étendre à tous les domaines d’ici peu ?
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