Le salaire reste le critère principal pour rejoindre ou quitter une structure
Ils sont 87 % à le déclarer : ils rejoindraient une autre entreprise pour un meilleur salaire. Et ce, quel que soit le nombre d’années d’expérience ! Près de la moitié (49 %) changerait de structure pour un poste de responsable / directeur fiscal. Le besoin d’avoir un équilibre entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle arrive quant à lui en 3e position (48 %)
En 2017, les fiscalistes plaçaient « le caractère international des sujets traités » en haut du podium (60 %). En 2023, il dégringole en 7ème
position dans le classement (17 %). Venait ensuite un autre secteur d’activité (56 %), puis la notoriété de la société (39 %), des critères qui intéressent beaucoup moins les fiscalistes. En 2023, ils n’arrivent qu’en 6ème
et 8ème position. La crise sanitaire a totalement rebattu les cartes, les aspirations et les mentalités ont totalement changé en 6 ans.
Interrogés sur les critères qui les feraient quitter leur structure, 70 % des répondants indiquent « aucune ou faible évolution salariale » (première raison comme en 2017).
« La rémunération n’est cependant pas leur seul critère, les conditions de travail occupent une place très importante dans leur épanouissement au quotidien et dans leurs recherches. Le marché étant très tendu, les entreprises doivent s’adapter à cette contrainte et faire sans cesse preuve d’attractivité. » explique Audrey Déléris, Manager FED Legal.
L’équilibre vies professionnelle/personnelle pour fidéliser les fiscalistes !
Si l’équilibre vie privée / vie professionnelle (localisation de la structure, horaires, télétravail) arrive en première position du classement des critères de fidélité (67 %), l’état d’esprit et l’ambiance au sein de la structure sont également importants (66 % des répondants les classent en 2e
position). L’évolution de la rémunération n’arrive qu’en 3ème
position (47 %) pour rester dans l’entreprise.
En 2017, l’état d’esprit / ambiance arrivait en tête du classement, alors que l’équilibre vie privée / vie professionnelle était placée en 2ème position.
Pas de politique de fidélisation, pourtant…
Lorsqu’on les interroge sur les politiques de fidélisation, 77 % des directeurs fiscaux déclarent ne pas en avoir mis en place. En 2017, le constat était le même, même si la tendance est à la baisse (80 % VS 77 %). En réalité, ils ne prennent pas toujours conscience de le faire alors même qu’ils mettent en place des actions comme une politique de rémunération attrayante, le télétravail, la mobilité interne ou encore des réunions collaboratives.
Des actions importantes pour fidéliser les collaborateurs qui sont demandeurs de télétravail (88 %), de bonus annuels (77 %), de formation externe (65 %) ou encore pour travailler sur les projets transverses (54 %) et de pouvoir évoluer (50 %).
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