Le directeur fiscal tient un rôle essentiel dans les entreprises, puisqu’il est le garant du respect de la législation en matière de fiscalité. Formation, missions, perspectives d’évolution et salaire du directeur fiscal : toutes les informations à connaître sur ce poste.
Les missions du directeur fiscal
La fiscalité française évolue sans cesse ; pour autant, toutes les entreprises ont l’obligation de se soumettre à tout moment à la législation fiscale en vigueur. La mission du directeur fiscal est donc cruciale : elle consiste à conseiller l’entreprise lors de chaque projet ou décision majeure impliquant d’importants mouvements financiers, qu’il s’agisse de dépenses ou de gains. Son rôle s’avère ainsi indispensable dans plusieurs situations :
- lors d’une restructuration ;
- à l’occasion d’un investissement ;
- lors d’une implantation à l’étranger ;
- à l’occasion d’une fusion.
Le rôle du directeur fiscal auprès de l’entreprise consiste aussi à recommander les meilleures options qui s’offrent à elle en matière de fiscalité, selon sa situation financière et ses besoins. L’objectif est de trouver les options grâce auxquelles l’entreprise optimisera sa fiscalité, sans manquer à la législation, ce qui pourrait occasionner un redressement fiscal. Le directeur fiscal joue aussi un rôle prépondérant lors d’un contrôle fiscal puisqu’il doit être en mesure :
- de justifier chaque choix effectué au nom de l’entreprise ;
- de défendre les intérêts de l’entreprise.
Quelles sont les compétences requises ?
Bien évidemment, le directeur fiscal doit faire preuve de connaissances aiguisées en matière de comptabilité, de finance et de fiscalité. Curieux, il n’hésite pas à vérifier, rechercher les informations nécessaires pour conseiller correctement l’entreprise auprès de laquelle il officie. À l’aise à l’écrit comme à l’oral, diplomate et doté d’un bon esprit de synthèse, il est régulièrement appelé à côtoyer les responsables de l’entreprise, d’autres fiscalistes et éventuellement les responsables de l’administration.
Le directeur fiscal doit faire preuve d’une grande faculté d’adaptation ; il doit être capable d’actualiser ses connaissances en permanence, à mesure que les règles de la fiscalité évoluent. Rigoureux, il est en mesure d’effectuer un suivi précis des documentations qui paraissent régulièrement. Méthodique et minutieux, ce professionnel doit pouvoir justifier de chacun des choix qu’il a effectué ou préconisé auprès de l’entreprise.
Comment devenir directeur fiscal
Le métier de directeur fiscal est accessible par plusieurs voies. Après un bac S, ES ou STMG, un master (formation en 5 années) est nécessaire pour obtenir un diplôme auprès d’une école de commerce, avec une spécialisation en droit fiscal. Il est possible d’exercer en tant que directeur fiscal grâce à plusieurs masters :
- master pro-ingénierie juridique et financière ;
- master en droit fiscal ;
- master en droit des affaires et fiscalité.
Quel salaire ?
Les directeurs fiscaux sont généralement recrutés par des grands groupes commerciaux et industriels. Le salaire mensuel brut d’un débutant se situe autour de 2 500 €. Il s’agit d’un salaire moyen, dont le montant évolue en fonction du cursus du candidat, des responsabilités qui lui seront confiées, mais aussi de la taille de l’entreprise.
Quelles perspectives d’évolution pour les directeurs fiscaux ?
Un emploi de directeur fiscal ouvre les portes à d’autres postes : en interne tout d’abord, en accédant à des responsabilités de management si l’entreprise est basée dans plusieurs zones géographiques. Au sein de l’entreprise, son poste peut aussi évoluer vers le métier de directeur juridique ou directeur financier. Sans changer de poster, le directeur fiscal peut évoluer en étant embauché dans une plus grande entreprise, impliquant plus de responsabilités, ainsi qu’une rémunération plus intéressante.
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